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Fin d’une station de sport d’hiver

sur 3 août 2025

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Une dernière figure

Non aux J. O. d’hiver 2030 et aux suivants.
L’eau douce ne représente que 2% de l’eau présente sur notre planète Terre. Cette eau qui permet au monde du vivant terrestre d’exister et de croitre est en souffrance. Nous la maltraitons, pire nous lui manquons totalement de respect au point de nous mettre nous-même en danger, en danger de mort. Notre gestion occidentale de l’eau douce s’est construite jusqu’à présent sur son abondance et sa disponibilité. Toute notre technologie a été inventée pour la retenir, la canaliser (trop) et la rendre potable (avec de plus en plus de difficultés). Mais aujourd’hui, le réchauffement climatique nous rappelle à l’ordre. L’eau, source de vie, ne sera plus garantie dans un futur proche si nous ne remettons pas en question nos habitudes ; celle de pisser dans une eau potable, de laver nos voitures, d’arroser nos pelouses pour mieux les tondre, de fabriquer de la neige artificielle pour quelques-uns et des micro-processeurs au service d’une IA ogresse, de pomper les rivières et torrents pour une agro-industrie sans scrupule. La bataille de l’eau a commencé. Des guerres de territoires pour posséder cette eau vont se déclarer, des populations entières vont devoir se déplacer. Nous, petits occidentaux, enfants-rois, arrogants, nous pleurnichons sur la disparition de stations de ski pour maintenir le plaisir et les profits de certains, la consommation d’un loisir destructeur, alors que nous savons que toutes les stations finiront par disparaitre. Le nier apporterait davantage de souffrances et ralentirait le processus d’adaptation nous mettant par conséquent en grave danger.
Voici quelques photographies prise sur une station de ski de moyenne montagne, entre 1500m et 2000m, abandonnée pour cause de manque de neige. Décider de la fermeture d’une station familiale n’est pas une sinécure. On peut imaginer la ténacité des nombreux pouvoirs claniques, personnels et autres pour absolument maintenir cette station en vie, sans parler d’histoires de vies familiales, d’espérance, d’émotions et d’affects.
Ces stations abandonnées sont appelées stations « fantômes » parce que la plupart des photographies sont prises par temps de brouillard dans un lieu où plus une seule âme ne vit créant forcément une ambiance mystérieuse et fantomatique. Cette fois-ci, je vous propose des clichés pris lors d’une très belle journée ensoleillée en fin de mois d’octobre. Cet ensoleillement à mi-parcours de la saison d’automne révèle pleinement la pertinence de cette décision de fermeture définitive. Aujourd’hui toutes les stations de basse et de moyenne montagne sont condamnées à changer, à revoir leur modèle économique, et celles qui résisteront, se priveront d’un avenir gagnant. Ces photographies expriment ce ressenti.

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